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Sens du nom PUJO
Le patronyme du village vient certainement de la déclinaison du verbe « monter » ou monticule en occitan, Pouye, pouya, pouy, puyo, mais alors appliqué au périmètre de la motte féodale.
Un peu d'histoire
Il exista un château appartenant à Pétronille, comtesse de Bigorre.
Selon une légende, les soldats de la perfide Albion, ne purent s’emparer du château de Pujo qu’après avoir soudoyé une malheureuse servante.
La paix revenue, le château fut reconstruit par une famille seigneuriale issue de la baronnie Lengros de Vic-en-Bigorre dont un descendant Jean de Pujo épousa le 4 août 1550 Anne de la Barrière, puis bénéficia grâce à la belle Corisande d’Andoins de la Seigneurie de Lafitole qui aboutira à la branche généalogique des Pujo Lafitole. Henri Pujo marquis de Lafitole, marié à Marguerite de Lusignan, fut au Parlement de Navarre.
Autour du blason
La première partie représente un château sur tertre de sinople à fond rouge qui fut l'une des marques de la longue ligne des comtes de Bigorre.
La seconde partie dont le fond bleu azur est orné d'un chevron d'or accompagné de trois croissants montants d'argent, posés 2 et 1, correspond aux armes dites de Lafitole.
Le chevron d'or est signe de nobles alliances et les croissants (référence aux croisés) d'argent montrent que les châtelains de Pujo furent de vaillants et nobles gens d'armes.
Ce blason réunit donc, côte à côte, les souvenirs du comte de Bigorre, des barons de Pujo de Lengros et des marquis de Lafitole.
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Territoire - Environnement
Qui déambule à pied dans notre village comprend très vite que l'homme a occupé ces lieux depuis plus de 2000 ans. La motte castrale boisée en bordure de la route de Talazac, la villa gallo-romaine des Arrious datant du IVème siècle (malheureusement recouverte de terre) en sont (ou étaient) des témoignages.
Le chemin de la fontaine (cami de la Houn) est aussi chargé d'histoire. Cétait le chemin emprunté par les chevaux de la poste qui pouvaient s'abreuver à l'endroit où la route touche le canal. La "Houn du Bioué" procurait un elixir de longue vie : maintenant fermée, elle se trouve là où le canal fait un coude près de la passerelle en béton.
L'eau est présente sur l'ensemble de la commune. Ces principaux canaux qui traversent notre village : la Géline (route de Talazac), l'Echez (route de Talazac), le Baraou (quartier des Arrious), la Maï, dénommée aussi l'Agaou, (près du lavoir).
Durant des siècles, le canal du moulin a tenu un rôle économique majeur. Capté à partir d'Oursbelille, il a fourni l'énergie à la scierie Trilhe et au moulin situé en aval de la route de Saint-Lézer maintenant disparu.
L'église
L'église non classée du XIXème siècle possède une particularité : l'autel où sont peints les quatre apôtres évangélistes n'est pas orienté coté est mais à l'ouest de l'édifice. Le clocher a été construit sur la base d'un précédent. L'ancien cimetière est situé sous la pelouse et le parking sud de l'Eglise.
La fontaine
La fontaine située devant la mairie a été construite en 2002 et porte les blasons du village, de la Bigorre, de Midi-Pyrénées et de la France dans l'Europe.
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